Le Chardon-Marie : une plante aux vertus bienfaisantes pour le foie
Le Chardon-Marie, également connu sous le nom scientifique de Silybum marianum, est une plante herbacée appartenant à la famille des Asteraceae. Originaire de la région méditerranéenne, cette plante est réputée depuis l’Antiquité pour ses propriétés médicinales, en particulier pour le traitement des affections du foie. Origines, composition, bienfaits, utilisation… on vous dit tout sur le chardon Marie.
Qu’est-ce que le Chardon-Marie ?
Origines et historique
Le Chardon-Marie est originaire de la région méditerranéenne, où il a été utilisé pendant des siècles à des fins médicinales. Son nom scientifique, Silybum marianum, fait référence à la légende selon laquelle les taches blanches sur les feuilles de la plante auraient été causées par le lait de la Vierge Marie, ce qui explique également le nom « chardon de Marie » ou « chardon de Notre-Dame ».
Composition
Le Chardon-Marie doit ses propriétés bénéfiques à ses principaux composants actifs, les flavonoïdes, les composés antioxydants et la silymarine. La silymarine, en particulier, est considérée comme le composé clé responsable des effets protecteurs sur le foie. Elle est composée de plusieurs flavonolignanes, dont la silybine, la silychristine et la silydianine.
Utilisation courante
Le chardon Marie est couramment utilisé sous forme de compléments alimentaires, d’extraits liquides, de capsules ou de gélules. Il est souvent préconisé pour soutenir la santé du foie, traiter les troubles hépatiques, comme l’hépatite, la cirrhose, ou l’intoxication hépatique. Il est également utilisé comme agent détoxifiant et pour améliorer la digestion.
Le Chardon-Marie : des bienfaits pour le foie
Plusieurs études scientifiques ont été menées pour évaluer les effets du Chardon-Marie sur la santé hépatique, et les résultats suggèrent plusieurs bienfaits potentiels :
1. Protection hépatique
La silymarine présente dans le Chardon-Marie a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires qui peuvent protéger les cellules du foie contre les dommages causés par les radicaux libres et les toxines. Des études ont démontré que la silymarine peut améliorer la régénération des cellules hépatiques et favoriser la guérison du foie.
2. Soutien dans les affections hépatiques
Le Chardon-Marie est souvent utilisé comme complément dans le traitement de diverses affections hépatiques, telles que l’hépatite virale, l’hépatite alcoolique, la cirrhose et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD). Certaines études ont montré des améliorations significatives des marqueurs hépatiques chez les personnes souffrant de ces conditions.
3. Effets anti-inflammatoires
Des recherches indiquent que le Chardon-Marie peut réduire l’inflammation dans le foie, ce qui est bénéfique pour les personnes atteintes de maladies inflammatoires du foie.
4. Effets protecteurs contre les toxines
Le Chardon-Marie peut aider à protéger le foie contre les effets nocifs de diverses substances toxiques, y compris certains médicaments et produits chimiques.
Consommation et contre-indications
Consommation et dosage recommandé
Le Chardon-Marie est généralement disponible sous forme de compléments alimentaires standardisés en silymarine. Les dosages courants varient entre 200 mg à 600 mg par jour, en fonction de la concentration en silymarine de chaque produit. Il est essentiel de suivre les recommandations du fabricant ou les conseils d’un professionnel de la santé pour déterminer le bon dosage pour vos besoins spécifiques.
Durée d’utilisation
Le Chardon-Marie est souvent utilisé pendant des périodes spécifiques pour traiter des problèmes hépatiques aigus ou pour soutenir la santé du foie à long terme. Cependant, il est recommandé de ne pas l’utiliser en continu sur de longues périodes sans avis médical.
Effets indésirables et contre-indications
Dans l’ensemble, le Chardon-Marie est considéré comme sûr pour la plupart des adultes lorsqu’il est pris conformément aux recommandations. Cependant, des effets indésirables légers peuvent survenir, notamment des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux légers ou des réactions allergiques chez certaines personnes sensibles. Les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les personnes allergiques aux plantes de la famille des Asteraceae devraient éviter l’utilisation du Chardon-Marie. En cas de doute, il est préférable de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout traitement.
Ce qu’il faut retenir sur le chardon Marie
- Le Chardon-Marie (Silybum marianum) est une plante médicinale utilisée depuis l’Antiquité pour ses bienfaits sur la santé hépatique.
- Originaire de la région méditerranéenne, cette plante est également appelée « chardon de Marie » ou « chardon de Notre-Dame ».
- Sa composition riche en silymarine, flavonoïdes et composés antioxydants confère au Chardon-Marie ses propriétés protectrices et régénératrices sur le foie.
- Les principaux bienfaits du Chardon-Marie pour le foie incluent la protection hépatique, le soutien dans les affections hépatiques, son action anti-inflammatoire et ses effets protecteurs contre les toxines.
- Le Chardon-Marie est couramment utilisé sous forme de compléments alimentaires, d’extraits liquides, de capsules ou de gélules.
- Les dosages recommandés varient généralement entre 200 mg à 600 mg par jour, mais il est crucial de consulter un professionnel de la santé pour déterminer le bon dosage adapté à chaque cas.
- Le Chardon-Marie peut présenter des effets indésirables légers, tels que des maux de tête et des troubles gastro-intestinaux chez certaines personnes sensibles.
- Certaines personnes, comme les femmes enceintes, allaitantes ou allergiques aux plantes de la famille des Asteraceae, doivent éviter l’utilisation du Chardon-Marie.
- Le Chardon-Marie ne doit pas remplacer un mode de vie sain, incluant une alimentation équilibrée, l’exercice régulier et l’abstention de l’alcool et du tabac, pour préserver la santé du foie.
- Avant de commencer tout traitement à base de Chardon-Marie, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour évaluer les besoins spécifiques et les éventuelles contre-indications.
Références :
- Abenavoli, L., Capasso, R., Milic, N., & Capasso, F. (2010). Milk thistle in liver diseases: past, present, future. Phytotherapy Research, 24(10), 1423-1432.
- Federico, A., Dallio, M., Loguercio, C., & Silybin, D. S. (2017). A Critical Review About Silybin’s Clinical Efficacy and Safety in Liver Disease. World journal of gastroenterology, 23(2), 228-241.
- Kroll, D. J., Shaw, H. S., Oberlies, N. H., & Milk thistle nomenclature: why it matters in cancer research and pharmacokinetic studies. Integrative cancer therapies, 6(2), 110-119.