Top 10 des sports les moins bien assurés

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Quand on pratique une activité sportive on est plus facilement sujet aux accidents. Il est important de prendre toutes les précautions nécessaires et de bien s’assurer en cas de coup dur. Mais que ce soit en club ou en loisir, individuellement ou collectivement, tous les sports ne sont pas traités de la même manière par les assureurs. En effet, certains sports, considérés comme très dangereux, sont difficilement assurés. Découvrez le top 10 des sports les moins bien assurés en France.

1. L’alpinisme

La montagne est un lieu hostile pour l’homme, il est important de ne pas l’oublier. Face à cette force de la nature l’humilité reste la règle d’or pour ne pas que le rêve vire au cauchemar…

Pratiqué le plus généralement en hiver, ce sport semble être celui qui enregistre le plus de décès. Expérimenté ou pas, le pratiquant ne peut pas maîtriser les éléments et se retrouve bien souvent victime des conditions climatiques qui peuvent changer d’heure en heure.

D’après l’ANENA1 (Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches), 45 avalanches accidentelles ont été recensées sur la saison 2015-2016, engendrant 21 morts et 40 blessés. C’est bien moins que la saison précédente où 59 avalanches avaient causées la mort de 45 personnes.

Autant dire qu’il est très difficile de s’assurer pour la pratique de ce sport.

2. Le base jumping et autres sports aériens (parapente, wingsuit, ULM, …)

De plus en plus accessible, les sports aériens représentent un véritable casse tête pour les compagnies d’assurance.

Les initiés, parfois mal préparés, n’hésitent pas à prendre des risques inconsidérés afin de se procurer un maximum de sensations fortes. Le manque d’entraînement, la vitesse et une mauvaise préparation sont les principales causes d’incidents dans ce type de sport.

L’indice de mortalité en Base Jump est de 47 %, ce qui signifie que pour 100 pratiquants accidentés, 47 décès sont constatés. En ULM, cet indice est de 38 %2. En 2010, rien que l’ULM représente 9 % des décès liés au sport.

3. La plongée et autres sports nautiques (apnée, surf, …)

Il y a de nombreux sports à pratiquer par-delà les océans et ceux-ci sont de plus en plus accessibles aux vacanciers et aux touristes.

Calme en apparence, ces sports sont pourtant soumis à de nombreux facteurs aggravants tel que les conditions climatiques, les animaux marins, les courants ou encore les récifs. Les conditions peuvent rapidement changer d’une heure à l’autre, il est ainsi conseillé de rester vigilant et de bien respecter les consignes de sécurité.

Si vous avez une condition physique diminuée, il est déconseillé de pratiquer ce type de sport.

Selon l’InVS3 (Institut de Veille Sanitaire), 50 personnes sont décédées lors de la pratique de sports nautiques en 2010, dont 23 lors d’accidents de plongée. Vous comprenez mieux pourquoi ils sont moins bien assurés.

4. Le kayak et la pêche sportive

Vous vous demandez surement pourquoi ces deux là sont ensemble ? Et bien figurez-vous qu’ils ont des points communs, notamment au niveau des dangers. Tous les deux sont soumis aux courants marins qui dans ce genre de pratique, peut vite devenir dangereux.

La noyade n’est ainsi pas à prendre à la légère, et pour preuve : sur l’année 2010, 10 décès par noyades sont liés… à la pêche4 ! De quoi faire réfléchir.

5. La randonnée à pied / en ski

Aucune balade n’est anodine, la montagne reste un lieu hostile qu’il faut craindre et respecter… Une erreur d’orientation, un passage difficile, il suffit d’un rien pour parfois courir de grands risques.

Souvent sur des zones peu aménagées, l’arrivée des secours est plus difficile donc plus onéreuse et c’est pourquoi depuis 2002, les communes peuvent exiger une participation aux frais des secourus.

En 1999, le sauvetage de 3 randonneurs dans le massif de la Vanoise (en Savoie) avait coûté 300 000 francs, soit 45 734 € ! Dans ces situations il vaut mieux avoir une bonne assurance !

6. L’équitation

Vous êtes étonné de voir l’équitation dans ce classement ? Il n’y a vraiment pas de quoi. Un sport pratiqué avec un autre être vivant qui fait dans les 500 kg peut rapidement devenir dangereux. Le cheval, dont la masse et la force sont largement supérieures à celle de l’être humain, peut parfois avoir des réactions violentes et difficilement maîtrisables.

Même si la plupart des chutes peuvent être anodines, certaines peuvent causer de graves fractures voir même entraîner la mort. 11 décès en 2007, l’année « noire » de l’équitation mondiale.

7. Les sports de combat

Les sports violents comme la boxe ou le MMA gagnent en popularité et en adhérents année après année. Mais les pratiquants s’exposent à des risques importants qui peuvent avoir un impact à long terme sur leur santé. Plusieurs disciplines sont pointées du doigt par les spécialistes pour les traumatismes qu’elles peuvent causer au cours et après une carrière.

Du trouble du comportement jusqu’à la dépression, en passant par Alzheimer, plusieurs polémiques ont vu le jour au cours des dernières années, ce qui rend ces sports un peu plus difficile à assurer.

8. Le ski freeride

La montagne vient nous rappeler encore une fois à quel point elle est dangereuse. Cette fois-ci, c’est le ski freeride dont il est question. Dans cette pratique, les freeriders risquent leur vie sur les pentes les plus escarpées du monde. Bien que chaque descente soit minutieusement préparée, la moindre erreur peut être fatale.

Même si cette discipline ne reste accessible qu’à un petit nombre d’entre nous, elle compte quand même de nombreux décès chaque année, et nécessite donc d’être bien assurée.

9. Les sports à moteur (autos et motos)

Comme sur les routes, les véhicules motorisés représentent aussi un danger sur circuit. La vitesse peut rendre les accidents particulièrement spectaculaires et dangereux. Il suffit d’un seul accident pour en subir les conséquences toute une vie. C’est pourquoi ces sports ne sont pas pris à la légère par les compagnies d’assurance.

Rien qu’en formule 1, 46 pilotes ont trouvé la mort5.

10. Le cliff diving

Un plongeoir de 27 mètres de haut, 3 secondes de chute libre, une multitude de figures spectaculaires : voici les ingrédients du cliff diving. Ces plongeurs de l’extrême n’hésitent pas à défier la gravité dans des championnats à couper le souffle.

Mais bien sûr, à cette hauteur, l’eau peut paraître aussi dure que du béton et la moindre erreur peut s’avérer grave, voir mortelle.

Bien que les accidents soient rares, les malheureux s’en sortent rarement sans en subir les conséquences.

Classement réalisé d’après une étude menée par le cabinet de courtage http://bonne-assurance.com

Sources :

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47% c’est l’indice de mortalité des accidents, ça ne veut pas dire que 1 basejumper sur 2 va mourir en pratiquant son sport …

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